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J’entends encore les voix de mes parents plus âgés et de mes professeurs du primaire qui me disent « sois discipliné », « continue comme ça », pour donner du temps et de l’énergie à ce que nous voulons. En tant que jeune enfant impressionnable, je croyais à toutes ces choses parce qu’elles avaient du sens. Ils ont travaillé. Et honnêtement, j’avais l’impression que c’était la seule façon de m’épanouir.
Je n’ai pas grandi en envisageant une autre voie. J’ai poussé et bousculé mon chemin à travers mes objectifs, me rappelant les récompenses que je récolterai en m’imprégnant de discipline profondément dans mes veines – et cela m’a conduit à de bonnes choses : un diplôme d’une bonne université, un emploi stable, des promotions année après année, et ainsi de suite. J’ai réalisé beaucoup de ce que la société considérerait comme un succès.
Permettre à ma vie d’être dirigée par la discipline, cela m’a poussé vers une voie de stabilité (perçue) et de sécurité (approuvée par la société), d’accord, mais… vivre ne suffit plus. J’ai commencé à être agité alors que je cherchais autre chose, quelque chose qui n’avait pas besoin d’être forcé ou poussé… Quelque chose qui est venu naturellement pour moi. C’est alors que j’ai commencé mon histoire d’amour avec le concept de dévotion.
Voici les trois principales façons dont j’ai injecté de l’auto-dévotion dans ma vie :
1. Je vis consciemment du cœur
Contrairement à ce que les autres pensent, vivre de son cœur ne signifie pas être instable, peu fiable ou émotif 24h/24 et 7j/7. Il s’agit d’écouter ce que vos émotions, votre corps et votre âme ont à dire… Et d’accepter ce qui doit survenir. Sans avoir à tout rationaliser et intellectualiser.
Cela signifie vivre sa vie, créer et s’engager avec les autres d’une manière centrée sur votre corps. Il s’agit de laisser les différentes émotions et sensations parcourir simplement vous jusqu’à ce qu’elles soient reconnues (et qu’elles se dissipent).
Et de cet endroit enraciné où chaque partie de votre être est reconnue, vous ressentirez constamment un élan de compassion venant du plus profond de vous. Vous serez plus radieux et aurez naturellement plus de patience et une compréhension plus profonde des gens.
Questions pour l’activer sur le moment :
- Comment puis-je être plus compatissant ?
- Qu’est-ce qui déclenche ce plan d’action ?
- Puis-je m’asseoir avec cette émotion et voir ce qui se passe ?
« Si vous voulez que les autres soient heureux, pratiquez la compassion. Si vous voulez être heureux, soyez compatissant. » – Dalaï Lama
2. J’ai redéfini les concepts pour les aligner sur une vie centrée sur le cœur
Alors que je vis consciemment de mon cœur, je remarque comment mon esprit trouve des raisons à toute épreuve pour lesquelles je ne vis pas une vie «correcte». Au début, je pensais que c’était simplement parce que je n’étais pas habituée à écouter mon corps pour ce que je désirais vraiment avoir et faire sur le moment. Mais au fur et à mesure que le temps passe, je me rends compte qu’il y a vraiment beaucoup de choses que j’ai apprises qui sont dépassées pour l’endroit où j’en suis dans mon voyage.
D’une part, j’ai une définition différente de ce qu’est le succès. J’avais l’habitude de penser que le succès est une liste de contrôle et que tout le monde a les mêmes éléments à cocher. Maintenant, je vois le succès comme ce que je définis comme étant. Je n’utilise même plus autant le mot. Ce que je préfère mesurer, c’est mon niveau de présence dans tout ce que je fais plutôt que de poursuivre un idéal qui, je le sais, n’est pas pour moi.
Une autre chose est que j’ai grandi pour prendre des décisions basées sur l’expansion et le potentiel. Au lieu d’attendre que les choses se passent avant d’aller de l’avant, je puise dans ma tendance innée à jouer et à imaginer. Je me demande : « Quelle option me fait me sentir la plus expansive ? » Pour être honnête, c’était un hasard quand j’ai commencé à faire ça. Mais plus je considérais la vie comme une expérience, plus il me devenait plus facile de me connecter à ce qui me semblait le plus vrai.
Questions pour l’activer sur le moment :
- Quelles voix me disent que je ne peux pas vivre la vie avec le cœur ?
- Suis-je ouvert à de nouvelles pistes et idées à expérimenter ?
- Comment pouvez-vous ajouter plus de jeu dans votre vie ?
3. J’ai pris soin de mon corps comme je ne l’ai jamais fait auparavant
J’ai découvert qu’une grande partie de mes troubles émotionnels et de mes états réactifs provenaient du fait que je ne me sentais pas bien avec mon corps physique – peut-être à cause de ma bataille (récemment terminée) de dix ans contre l’eczéma, de mon gain de poids de 20 livres des mois avant mon mariage ou ma chimie sanguine trop acide. Il a fallu un certain temps avant que je réalise pleinement et accepte cela comme vrai pour moi. Mais une fois que je l’ai fait, c’était toujours un progrès en avant et vers le haut à partir de là. Progressif mais en avant.
Encore une fois, j’ai traité les choses comme des expériences, en me détachant du résultat et en ressentant simplement ce que certains aliments ou modalités d’exercice me font ressentir. Si cela me fait me sentir vivant, alors je le fais une deuxième fois. Si ce n’est pas le cas et que c’est un non catégorique pour moi, je le rejette complètement de ma liste. Je le fais avec des options que j’ai au quotidien – sur quoi manger pour le dîner, quel type de vidéo d’exercices jouer pour la journée, comment me raccrocher au mieux lorsque je deviens agité et émotif. Cela continue encore et encore, et j’ai appris à aimer le processus, avant même d’avoir les résultats.
Questions pour l’activer sur le moment :
- Comment se sent mon corps en ce moment ?
- À quand remonte la dernière fois que je me suis senti vivant?
- Puis-je ajouter plus d’activités comme ça dans ma routine quotidienne ?
« Votre corps n’est pas un temple, c’est une maison dans laquelle vous vivrez pour toujours. Prends en soin. » – Colin Wright
Les étapes ci-dessus sont celles auxquelles je reviens sans cesse et m’ont aidé à atteindre un niveau d’objectif que je n’aurais jamais pu imaginer pour moi-même. L’auto-dévotion est une pratique évolutive. C’est ce que l’humanité a soif d’avoir en son cœur. C’est un acte de refus d’être à nouveau enchaîné par les règles de la société, surtout après des millénaires à avoir reçu des plans stricts sur la façon de vivre la vie. L’auto-dévotion, c’est vous revenez à vous. Êtes-vous prêt à vous recevoir de cette façon ?
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